La forêt d'Escoublac

Randonnée sous le signe du vent et du soleil ! Petite rando qui nous entraine à la découverte de La Baule Escoublac et de sa forêt...

Le château de Tréméac
Le château de Tréméac






La forêt d'Escoublac- Bois d'amour
Sous le sable de la dune de la forêt d'Escoublac sont ensevelis les anciens bourgs d'Escoublac, successivement dévastés par un raz-de-marée en 1450, puis par le séisme et la très violente tempête du 4 mars 17515. Une croix dans la forêt marque l'emplacement du bourg en 1751.

La forêt d'Escoublac est une pinède de 47 hectares qui couvre une dune située au nord de la baie du Pouliguen, dont le point culminant atteint une altitude de 52 mètres, ce qui en fait la deuxième dune côtière la plus haute de France, après la dune du Pilat en Gironde.


L'église Saint Pierre- Elle fut construite pour remplacer la vieille chapelle des Bénédictins qui servait d'église paroissiale depuis les années 1750 jusqu'à son ensablement total en 1785. L'ensemble architectural est remarquable avec sa tourelle de style médiéval. Il s'y trouve de nombreux vestiges du passé tels que l'autel (en bois sculpté) et les fonts baptismaux, la statue de Saint-Anne et les deux médaillons des vitraux du fond de l'église, sauvés de l'ancienne chapelle (restaurée en 1901)






👉  La minute historique

Il semble que le village originel ait été établi en bordure de mer, mais il est déjà déplacé plus au nord, au XVIe siècle, à proximité d'une chapelle placée sous la responsabilité des bénédictins de Saint-Florent-le-Vieil depuis 1073; c’est la première marque du péril d’ensablement qui soit attestée.

Sous le sable de la dune de la forêt d'Escoublac sont ensevelis les anciens bourgs d'Escoublac, successivement dévastés par un raz-de-marée en 1450, puis par le séisme et la très violente tempête du 4 mars 17515. Une croix dans la forêt marque l'emplacement du bourg en 1751.

En 1781, l’usage de l’église paroissiale, à demi-engloutie par le sable fin, «la cendre de mer » soulevée par le vent marin, est interdit par l’évêque de Nantes. Jusque-là, « les fidèles descendaient par une fenêtre dans la nef pour y entendre les offices ». Les maisons du village souffrant du même problème d’ensablement, le village se transporte une nouvelle fois plus au nord, à l’endroit où il est actuellement implanté.

Un décret de 1810 autorise les préfets à prendre des mesures de fixation de dunes. Plusieurs initiatives de plantations sont tentées à partir de 1820, toutes infructueuses étant donné la surface à aménager, 647 ha, la violence des vents et l’instabilité des terrains.

Il faut attendre 1860 pour que les efforts de deux investisseurs, MM. Berthoud et Benoît, soient enfin couronnés de succès. Diverses essences ont été nécessaires pour fixer les sables : Pin maritime, Aulne, Peuplier, puis Hêtre commun, Chêne vert, Houx, If et Robinier faux-acacia.

Source Wikipédia




La dune de la Baule





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